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CHAMBRE FEDERALE DE COMMERCE ET DINDUSTRIE DU BURUNDI

Private Sector Association

CountryBurundi
Contact PersonBABAGO Yves-Désiré
Telephone+25769740346
Emailbag_yvedes@yahoo.fr
Physical Address02, Avenue du 13 Octobre, Q.Kabondo, Rohero I Bujumbura-Burundi
Téléphone : +257 22 22 8604
E-mail : cfciburundi@gmail.com
About CHAMBRE FEDERALE DE COMMERCE ET DINDUSTRIE DU BURUNDI

I. HISTORIQUE

Créée en 1923, à l’époque coloniale, sous l’appellation de Chambre de Commerce et d'Industrie des Territoires Belges Occupés et du District du Kivu, celle-ci est devenue, en 1984, la Chambre Fédérale d’Industrie du Burundi (OM n°560/147 du 9 juillet 1984). Déjà en 1943, les opérateurs économiques du Kivu et du Ruanda-Urundi ont décidé de créer deux organisations séparées, en donnant naissance à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Ruanda-Urundi et celle du Kivu. Avec l’accession à l’indépendance en 1962, chacun des deux pays a pris en main ses destinées. Ainsi est née la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burundi en 1964. Depuis lors, celle-ci n’a cessé d’étendre son influence par l’intégration des autres opérateurs économiques (commerçants, industriels,) qui commençaient à émerger vers les années 1970. Ceux-ci ont décidé de former une Association d’opérateurs économiques nationaux.
Cette nouvelle Chambre et l’Ancienne ont fusionné en 1980 pour donner naissance à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burundi, à la demande des pouvoirs publics. Par la suite, la Chambre de Commerce et d’Industrie a décidé d’élargir son champ et l’éventail de ses interventions, en incluant en son sein et pour la première fois, les petits commerçants, les agriculteurs et les artisans pour en assurer l’encadrement, devenant ainsi la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture et d’Artisanat du Burundi. Cette Chambre a alors reçu du Gouvernement de nouvelles missions et de nouveaux moyens. En 1989, la CCIB s’est doté de nouveaux statuts lui permettant de s’acquitter avec une efficacité accrue de sa mission de promotion et d’encadrement du secteur privé burundais. La crise socio-politique qui a frappé le Burundi à partir d’octobre 1993 a lourdement touché le secteur privé. Pour contrer la dispersion d’énergie et pour être plus efficaces, les Organisations des Professionnels du secteur privé ont décidé de mettre sur pied, en 2010, une organisation faîtière qu’ils ont nommée « Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi ».
La CFCIB a dû s’adapter à la Loi n°1/02 du 27 janvier 2017 portant cadre organique des associations sans but lucratif, notamment en modifiant ses statuts et ses organes. Elle a reçu de la part du Ministre ayant les ASBL dans ses attributions, la prise d’acte en date du 04 avril 2018.

II. Vision
La vision de la CFCIB est de créer une communauté d'affaires prospère au Burundi.

III. Valeurs
- Primauté de l’intérêt général ;
- Devoir d’exemplarité des élus et des salariés ;
- Recherche constante d’une satisfaction élevée des membres, entreprises et partenaires ;
- Ecoute, modestie, proximité et réactivité ;
- Clarté et transparence de la gouvernance.

IV. MEMBRES

La CFCIB comprend actuellement:
1.Quatorze (14) Chambres sectorielles :
La Chambre sectorielle des Industriels du Burundi , chambre sectorielle des commerçants , chambre sectorielle des mines et carrières, chambre sectorielle des Transporteurs des Transitaires et agences en Douanes ,chambre sectorielle des professionnels du BTP ,chambre sectorielle d’Art et l’Artisanat ,chambre sectorielle de l’Agri-Business du Burundi ,chambre sectorielle l’Hôtellerie et du Tourisme du Burundi (HTB) ,chambre sectorielle des Banques, Assurances, Etablissements Financiers et Micro Finance ,chambre sectorielle des prestataires de services ,chambre sectorielle des Transporteurs du Burundi-ATRABU ,chambre sectorielle des Opérateurs Professionnels de l’Energie, chambre sectorielle pour la Promotion de la Médecine Libérale-APROMELI et la chambre sectorielle des TIC.
2. Douze (12) Chambres transversales (subdivisées en plusieurs secteurs d’activités) :
La chambre transversale des Femmes entrepreneurs, chambre transversale des jeunes entrepreneurs, chambre transversale de Bubanza, chambre transversale de Cibitoke, chambre transversale de Gitega Chambre, chambre transversale de Kayanza, chambre transversale de Karusi, chambre transversale de Kirundo, chambre transversale de Makamba, chambre transversale de Ngozi, chambre transversale de Rumonge et la chambre transversale de Ruyigi.

3. Deux grandes entreprises :
MUSUMBA Investment Group et la Société ALARME.

V. Organes

- Assemblée Générale ;
- Comité Exécutif ;
- Secrétariat Général ;
- Conseil de surveillance ;
- Commissariat aux comptes

Services Provided

- Concevoir, proposer et contribuer à la promotion et à la mise en œuvre d’une politique générale de développement du secteur privé ;
- Représenter les chambres sectorielles du secteur privé qui la composent en défendant leurs intérêts auprès du Gouvernement, des administrations nationales et locales, des institutions ou organismes publics, semi-publics ou privés, des organisations non gouvernementales et des bailleurs de fonds ainsi qu’auprès des organisations internationales ;
- Apporter aux chambres sectorielles du secteur privé qui la composent toute assistance technique ;
- Mettre à la disposition des entreprises et autres associations du secteur privé des services d’assistance technique, de conseil spécialisé, d’information, de formation et tous services de développement de l’entreprise et des organisations professionnelles du secteur privé ;
- Contribuer à l’instauration des conditions nécessaires au renforcement et à l’accès au crédit commercial, aux exigences de la transparence, à la libre concurrence, à la mise en place d’une législation fiscale incitative au développement économique et sociale et la lutte contre les pratiques qui nuisent à la stabilité des affaires ;
- Valoriser l’image du secteur privé en général et des organisations professionnelles du secteur privé en renforçant l’éthique de l’acte d’entreprendre ainsi que sa dimension citoyenne ;
- Défendre les opérateurs économiques vis-à-vis de toute pratiques délictueuses qui puissent nuire au climat général des affaires ;
- Participer à l’amélioration de l’environnement des affaires en formulant des propositions et des projets concrets au Gouvernement de nature à favoriser les investissements nationaux ou à attirer des investisseurs privés internationaux au Burundi et assurer le suivi de leur impact sur l’économie ;
- Aider à la mise en relation des opérateurs économiques nationaux avec des partenaires de la sous-région et internationaux ;
- Veiller à la cohésion et à la bonne entente entre ses membres en servant, le cas échéant, d’arbitre en cas de recours des parties à ses bons offices ;
- S’assurer de la cohésion et de la bonne entente au sein des chambres sectorielles la composant et servir si nécessaire d’arbitre ;
- Susciter ou réaliser elle-même des études économiques en rapport avec les nécessités du moment et répondre à des enquêtes réalisées à l’initiative des pouvoirs publics ou d’autres partenaires ;
- Faciliter la formation pratique des futurs cadres par l’organisation des stages dans des entreprises et des conférences dans les universités et autres institutions d’enseignement spécialisé ;
- Promouvoir le commerce national et international notamment par des manifestations commerciales telles que les foires et l’encadrement de la participation des firmes burundaises à des foires et expositions étrangères ;
- Représenter les opérateurs économiques dans des organisations internationales de commerce ;
- Aider à la normalisation ou à la standardisation des marchandises et au dépôt d’échantillons, contribuer à la vulgarisation et à la mise en place desdits standards et normes.